L’Empire du Ghana, également connu sous le nom de Wagadou, est l’un des premiers et plus puissants empires d’Afrique de l’Ouest. Cet empire a prospéré du 6e au 13e siècle, avant d’être supplanté par l’Empire du Mali. La richesse du Ghana reposait principalement sur le commerce transsaharien, en particulier l’or et le sel. Situé dans ce qui est aujourd’hui la Mauritanie et le Mali, l’Empire du Ghana jouait un rôle central dans les échanges commerciaux entre l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne.
Dans “Kaya Maghan” de Léopold Sédar Senghor, une œuvre poétique et historique qui évoque la grandeur et le déclin de l’Empire du Ghana, l’auteur met en lumière le roi Kaya Maghan, figure emblématique de l’empire. À travers une narration empreinte de mysticisme et de symbolisme, Senghor montre la richesse culturelle de cet empire, ainsi que ses contributions à la civilisation africaine.
Le livre de Lilyan F. Kesteloot, une spécialiste de la littérature africaine et afro-caribéenne, s’intéresse à l’œuvre de Senghor en général, et à “Kaya Maghan” en particulier, en mettant en avant l’importance de cette figure historique dans la construction de l’identité africaine. Kesteloot souligne comment Senghor utilise l’histoire de Wagadou pour illustrer le destin collectif des peuples africains, et comment l’empire devient un symbole de la grandeur africaine avant l’arrivée de la colonisation.
À travers “Kaya Maghan”, Senghor ne se contente pas de raconter l’histoire d’un empire, mais il réinterprète cette histoire en la transformant en une réflexion sur la renaissance africaine, l’identité, et la mémoire collective.
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